Petit lexique symbolique...



- Bois -

Consacré à la divinité chez les anciens, symbolise la demeure mystérieuse des Dieux - image de la manifestation en Chine - il est synonyme de l'arbre dans la liturgie catholique - pour les druides, c'est le pouvoir de la science - Vidu dans toutes les langues celtiques consacre l'arbre de la connaissance - de façon universelle et générale, la symbolique du bois est constante, émissaire d'une image de sagesse et de science surhumaine.

- Cuivre -

Le cuivre rouge dans la symbolique cosmogonique des Dogons du Mali représente fondamentalement l'élément eau, principe vital de toute chose; mais aussi la lumière irradiante de l'hélicoïde de cuivre enroulé autour du soleil; la parole, elle aussi fécondante; le sperme qui s'enroule autour de la matrice féminine. Etant symbole de l'eau, le cuivre rouge est aussi celui de la végétation. On retrouve ici comme chez les Aztèques, l'équivalence des couleurs rouge et vert, toutes deux expression de la force vitale.

- Féminin -

Le féminin représente le désir sublimé - dans le second Faust, Goethe nomme l'éternel féminin en tant que guide de l'homme vers la transcendance - chez Dante, la femme serait plus unie que l'homme à l'âme du monde - l'éternel féminin dans la poésie Islamique symbolise la beauté divine - la Sibylle chez les Grecs sonde et communique avec les Dieux - chez Yung, il s'agit bien de l'anima, part essentielle de l'inconscient - la vulve (Yoni), substance du monde n'est autre, chez les Indou, que l'énergie universelle.

- Phallus -

Sa représentation n'est pas forcément ésotérique ni érotique. Dans toutes les traditions anciennes, pierre levée, colonne, arbre, tiennent un rôle important dans la pensée. Dans la tradition Juive, le phallus est comparé au Juste en relation avec les rapports étroits qui existe entre le microcosme et le macrocosme, entre le ciel et la terre.

- Silex -

Les pierres dites de foudre, et qui ne sont, pour la plupart, que des silex préhistoriques, étaient (considérés comme) la pointe même de la flèche de l'éclair, et, comme telles, elles étaient vénérées et pieusement conservées. Tout ce qui tombe des régions supérieures participe à la sacralité; c'est pourquoi les météorites, abondamment imprégnées du sacré sidéral, étaient honorés. (Traité d' histoire des religions).

... Mon propos se situe parfaitement dans les profondeurs de ces traditions. Rétablir le symbole dans l'image retrouvée est ma préoccupation majeure dans un temps où la tendance obligerait à ignorer les fondements de nos sociétés...

 

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© marc henrotin - novembre 2012